La rentrée scolaire du 7 octobre dernier s’est déroulée à Nouakchott sous tension avec la colère des enseignants du privé protestant contre la réforme qui rend obligatoire l’inscription des enfants à l’école publique.
Ce sont les syndicats du privé qui sont montés au créneau cette semaine avec un débrayage le jour de la rentrée scolaire. Très remontés par les deux poids deux mesures de l’Education nationale sur l’école turque Maarif, les enseignants du privé en ont marre depuis plus d’une année de perdre la scolarisation des enfants dans un système inégalitaire qui commence à perdurer.
Cette réforme qui rend obligatoire l’inscription des enfants mauritaniens à l’école publique ne fait pas l’unanimité des Mauritaniens. En clamant tout haut à l’occasion de la rentrée scolaire que la Mauritanie est à mi-chemin de la restauration de l’école primaire à sa juste place, la ministre de l’Education nationale ne cache pas les avancées de l’arabisation.
L’impact sur l’enseignement privé est considérable. Ce mouvement de mécontentement des syndicats du privé ne fait que commencer annonçant ainsi une rentrée sous tension et un début de bras de fer avec l’Education nationale.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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