A plus d’une semaine de la rentrée des classes, le ministère de l’Education nationale et de la réforme engage un plan d’embauche des enseignants retraités de langue française. Ce recours d’urgence est considéré par les observateurs comme un revirement pour combler le déficit d’enseignants dans ce domaine.
C’est la réforme du système éducatif qui est pointée du doigt par les observateurs. En utilisant les retraités, le ministère de l’Education nationale entend parachever ainsi l’arabisation. Ce recours dans l’urgence à plus d’une semaine de la rentrée scolaire c’est l’arbre qui cache la forêt.
Il s’agit de besoins spécifiques pour combler un déficit et accélérer une réforme qui ne fait pas l’unanimité en excluant progressivement l’enseignement du français en Mauritanie. Avec en toile de fond l’introduction des LN (pulaar, soninké et ouolof) à l’école en tant que langues de communication et non d’enseignement. Finalement ce sont des inspecteurs de l’enseignement secondaire qui feront le job pour le ministère de l’Education nationale et de la réforme mais ils sont retraités. Rien à perdre tout à gagner au moins du point de vue pécuniaire.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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