La Mauritanie possède d’énormes potentialités énergétiques notamment dans le domaine des énergies renouvelables. Mais elles sont sous-exploitées.
Ce sentiment partagé par le vice-président de la Société financière internationale pour l’Afrique et le vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique du centre et de l’Ouest à l’issue de leur visite à Nouakchott, est une invitation au gouvernement mauritanien de passer à une vitesse supérieure pour régler ses difficultés dans le domaine de l’électricité.
La Banque mondiale suit de très près la situation économique de la Mauritanie depuis des décennies. L’évolution du portefeuille de cette institution internationale, bailleurs de fonds est en constante évolution ces dernières années. Son financement des projets mauritaniens s’élève à un milliard de dollars. Ce qui permet à la Mauritanie de faire face à la conjoncture internationale difficile.
Cette invitation de Sergio Pimenta et de Ousmane Diagana aux autorités de Nouakchott de prêter attention au potentiel énergétique pourrait permettre au gouvernement de Ould Diay de résoudre tous les problèmes d’électricité, un des secteurs les plus mal gérés jusqu’ici.
A l’heure de la transition écologique, les énergies renouvelables constituent une alternative incontournable d’autant plus que le pays en possède suffisamment mais non encore exploité au maximum.
La Mauritanie se positionne comme un acteur principal dans la sous-région dans le domaine de l’hydrogène vert. Plusieurs grands projets sont en cours avec des partenaires comme Green Co Energy et Chario Green Hydrogen. Ould Diay est à l’épreuve pour relever ces défis énormes qui pourraient changer le visage énergétique demain.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
Les opinions exprimées dans cette rubrique n’engagent que leurs auteurs. Elles ne reflètent en aucune manière la position de www.kassataya.com
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com
