Mauritanie : le coût élevé des bourses étrangères n’est pas un argument de taille de gestion de l’argent public 

En pointant un milliard d’ouguiyas consacré aux bourses des étudiants à l’étranger et que le gouvernement devra désormais réorienter cette ressource aux étudiants nationaux de l’enseignement supérieur, le premier ministre confirme la volonté de Ould Ghazouani de tourner la page d’une politique coûteuse pour le trésor public depuis des décennies. 

 

Ce basculement à la préférence nationale continue de susciter des polémiques même au sein du parlement. Avec une majorité absolue cette réforme est passée comme une lettre à la poste avec un vote massif à la DPG de Ould Diay.

En privilégiant le côté financier de l’enseignement supérieur, le premier ministre pointe un milliard d’ouguiya engloutissant annuellement le budget de l’Etat. Les bourses à l’étranger deviennent ainsi un bouc émissaire d’un gouvernement en quête de ressources financières.

 

Pour les observateurs ce coût élevé n’est pas un argument de taille pour la gestion de l’argent public détourné régulièrement par ceux-là mêmes qui sont censés de le gérer. Cette politique d’autruche ne date pas d’aujourd’hui.

 

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

 

(Reçu à Kassataya.com le 10 septembre 2024)

 

 

 

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