
Dans la région de Touba, dans le nord-ouest du pays, cet organe, une fois coupé, serait utilisé pour faire des “philtres d’amour” ou bien garantir la richesse et le pouvoir.
Son prix pourrait ainsi atteindre 100.000 francs CFA, soit plus que le salaire minimum en Côte d’Ivoire.
La pratique consiste à réduire en poudre le gland du clitoris pour en faire un onguent fabriqué à base de chair humaine et de plantes.
Pratiques occultes
Selon Labe Gneble, le directeur de l’Organisation nationale pour l’enfant, la femme et la famille, l’Onef, cette croyance persiste en dépit de l’interdiction officielle de l’excision.
Il confirme que dans plusieurs régions de Côte d’Ivoire, cet organe est utilisé comme un outil de pratiques occultes.
Selon lui, « après l’ablation, ces organes sont utilisés pour des pratiques fétichistes ou spirituelles ou mystiques. Pour avoir du pouvoir, être fort politiquement, être fort socialement, être fort spirituellement, on les utilisera également pour faire des philtres d’amour. Souvent, ces organes ne se donnent pas gratuitement ».
Source : VOA Afrique (Etats-Unis)
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com