Bibliothèque / Par BIOS Diallo

Vos rayons vous diront merci, si après lecture vous remettez dans votre bibliothèque ces œuvres de : James Baldwin, « La croix de la rédemption (Stock), avec une nourrissante Préface de Léonora Miano, Aliocha Wald Lasowski, « Édouard Glissant » (Puf) et Gaël Faye, « Jacaranda » (Grasset).

Le premier, dans le refus d’un « nègre que l’on invente » éclaire sur la pensée et les combats d’un homme qui n’a de cesse tenu sa plume pour dire son monde avec courage. Du Baldwin toujours audacieux, jusque dans ses correspondances inédites, à relire et… écouter sur Rfi avec Catherine Fruchon-Toussaint pour ses 100 ans !

Avec Glissant, Aliocha – enseignant sur la pensée postcoloniale- nous mène dans les méandres, de la naissance à la maturité, du théoricien du Tout-monde. Une étude féconde pour qui s’intéresse à ce monument de la littérature des Antilles, pardon du Tout-monde!

Et telle une courbe, qui bifurque sur les interrogations d’identités et de blessures des précités, Gaël Faye revient sur l’ombre des silences au Rwanda : terres et vies brûlées. Qu’on parle de génocide ou autre, les « identités meurtrières » feront toujours parties de nos dettes, tant qu’on n’aura pas crevé l’abcès de nos lâchetés, à livrer les parts de vérités essentielles.

Ces trois ouvrages balisent bien des pistes. Pas que pour la rentrée littéraire !

BIOS Diallo

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