Korii Slate – Depuis qu’il a été racheté par Elon Musk, le réseau social X (anciennement Twitter) connaît de nombreux et réguliers changements. Ainsi, les employés ont dû fournir un travail acharné pour proposer de nouvelles fonctionnalités telles que les abonnements, la monétisation ou l’affichage de nouvelles stats, tout en tentant de lutter contre les bots (sans résultat).
En novembre 2022, près de six mois après sa prise de contrôle de Twitter/X, Elon Musk a posé un ultimatum à ses nouveaux salariés. Dans un e-mail, il les a intimés de cliquer sur «oui» pour accepter de travailler dans des conditions «extrêmement intenses», notamment avec des horaires et une durée du temps de travail indéterminés.
Ce courrier électronique a été envoyé par le boss à la suite de nombreux départs, consécutifs à la réorganisation chaotique de l’entreprise. En gros, Elon Musk avait à la fois viré une grande partie des équipes de Twitter et exigeaient de celles qui restent d’augmenter massivement leur quantité de travail. Un choix qui devait donc se faire par mail, chaque salarié disposant d’un jour de réflexion avant de cliquer ou non sur «oui».
Un retour de bâton brutal
En reprenant une information du média irlandais RTE, le site Mashable indique que Gary Rooney, un cadre supérieur de la branche irlandaise de Twitter, a refusé de se soumettre à cet ultimatum, ce qui a entraîné son licenciement. Néanmoins, la Commission des relations professionnelles de travail en Irlande (WRC) a jugé que la cause de ce licenciement était injustifiée, car X n’avait pas de motif suffisant à faire valoir. Elle a alors ordonné à l’entreprise américaine de verser à Gary Rooney la somme record de 550.000 euros en guise de dommages et intérêts.
Repéré sur Mashable
Source : Korii Slate (France)
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