Mauritanie – Ça baisse encore ! / Par Tijane BAL

C’est grave, docteur ? Un peu. On s’accorde sur le diagnostic. Il est incohérent de trouver l’environnement « pathogène » et de vouloir y être intégré.

C’est toujours le même casse tête après chaque remaniement. On compte et on se compte. Combien de Haalpulaaren, de Soninkés, de Wolofs ? Déclinaison par ordre alphabétique. Les réputés « collabos » ou « collabos » réputés, on les vilipende mais dans le même temps, on aimerait qu’ils soient plus nombreux. Peut-être parce que cela donne matière à vilipender. Pas seulement. L’incohérence n’est qu’apparente.

Rapport à notre histoire et à notre culture politique. Depuis la période Moktar Ould Daddah, nous fonctionnons avec une règle qui est notre boussole : le TDE ou taux du dosage ethnique. Il se disait même que MOD appliquait une règle non écrite dite des 2/3-1/3. Pas mirobolant mais acceptable.

Le TDE, c’est un peu comme les défenses immunitaires. Il ne faut pas que ça faiblisse trop. Sinon le patient-citoyen se sent exposé et s’inquiète. Or, depuis plusieurs années, il en est ainsi.

Et de plus en plus. Il est alors normal que le patient redoute de succomber guéri. Surtout qu’il a le sentiment de mourir à petit feu au regard d’autres éléments, autrement plus importants, du bilan global de santé. De grâce, ne fragilisez pas certains organes. Vous risquez d’affaiblir l’organisme.

 

 

 

Tijane BAL pour Kassataya.com

 

 

 

 

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