– Vidéo – A Riad, dans la banlieue de Nouakchott, des femmes, mais aussi quelques hommes, se réapproprient l’art de tirer le meilleur de la terre tout en respectant la Terre.
Quelques ONG et programmes internationaux, notamment Banlieue du Monde Mauritanie, Samim et Eco Dev, sont à pied d’œuvre auprès de la population de Riad pour la pratiques du maraichage agroécologique et la fabrication de fertilisants biologiques.
Ces femmes et hommes ont été regroupés dans le cadre d’une mutuelle, pour les rendre autonomes, après une série de campagnes de sensibilisation axées sur les avantages sanitaires et nutritionnels de la consommation des produits bio et de la nécessité de création d’une chaîne des valeurs, pour s’assurer des revenus donner aux activités un caractère durable.
Amadou Bâ, ingénieur, spécialiste en sciences agro alimentaires et sécurité sanitaire, explique l’importance du projet, lancé depuis le mois de mai 2024, avec l’objectif de concilier la santé humaine, la lutte contre le phénomène mondial du changement climatique et la nécessité de donner des revenus aux communautés, pour assurer leur sécurité alimentaire, dans le cadre d’une parfaite adéquation des activités humaines avec la préservation de l’environnement. Il liste les différentes spéculations dans ces jardins agro écologiques.
Ibrahima Niang, agronome formé au Maroc, président de l’ONG Banlieue du Monde Mauritanie, présente un jardin pilote, appartenant à une dame, bénéficiaire d’un accompagnement, où de nombreuses spéculations sont cultivées, qui a accueille une visite de l’équipe de Samim, un programme financé par l’Agence française de développement dont 50 % des projets financés sont portés par des femmes. Samim a lancé son premier appel à projets pour «des villes et communautés plus durables» en janvier 2023.
Amadou Seck (Nouakchott, correspondance)
– (Maroc)
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