Courrier international – Une panne technique à grande échelle a frappé les systèmes informatiques d’entreprises dans le monde entier vendredi 19 juillet, avec des répercussions qui vont de “la perturbation de la Bourse de Londres” à “un dysfonctionnement informatique dans les hôpitaux israéliens”, écrit CNN dans un article live. Le géant de la tech américain Microsoft, affecté, a affirmé prendre des “mesures d’atténuation” pour tenter de limiter les dégâts.
À l’origine du bogue, le dysfonctionnement de la solution de sécurité de la société CrowdStrike, utilisée par des milliers d’entreprises et de clients gouvernementaux, précise CNN. Le logiciel en question, appelé Falcon, permet normalement une surveillance en temps réel de tous les serveurs et les ordinateurs d’un même système informatique.
Selon son PDG, George Kurtz, la panne serait due à un “défaut” dans une “mise à jour de contenu”, rapporte de son côté la BBC. George Kurtz a ainsi assuré qu’il “ne s’agi[ssai] t pas d’un incident de sécurité ou d’une cyberattaque”. “Le problème a été identifié, isolé et un correctif a été déployé”, a-t-il ajouté en fin de matinée sur le réseau social X.
Des centaines de vols perturbés
Microsoft Windows fait partie des principaux clients de CrowdStrike, et voit donc l’ouverture et le lancement de ses logiciels entravé. “Les utilisateurs peuvent être dans l’incapacité d’accéder à diverses applications et services Microsoft 365”, a précisé Microsoft dans un communiqué.
L’effet se fait particulièrement ressentir dans le trafic aérien, puisque nombre d’aéroports de grande envergure sont bloqués, comme l’aéroport international de Berlin ou ceux de Madrid et de Barcelone, tandis que les compagnies aériennes comme Ryanair ou Air France “déclarent des perturbations sur un grand nombre de vols”, énumère CNN.
Les répercussions sont très importantes au Royaume-Uni, note de son côté la BBC. “La majorité des cabinets de médecins généralistes en Angleterre connaissent des problèmes”, et les pharmacies sont touchées. Les transports ne sont pas non plus épargnés, puisque le principal opérateur ferroviaire britannique, Govia Thameslink Railway, est affecté par des problèmes informatiques et “doit procéder à des annulations de dernière minute”.
Source : Courrier international
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com