Mauritanie : les exploitants du poumon vert de Nouakchott toujours sans titres fonciers après des décennies d’exploitation

Le 360.ma  – Vidéo – Les exploitants, depuis plusieurs décennies, des jardins de Sebkha (commune de la banlieue sud-ouest de Nouakchott) n’ont toujours pas de titres fonciers. Ces hommes, qui valorisent un endroit servant de poumon vert à la capitale mauritanienne tout en l’approvisionnant en légumes, vivent une situation de précarité qui les inquiète face à la prédation foncière des hommes d’affaires.

Créés en 1963 avec un lotissement de 72 parcelles, les jardins de Nouakchott, poumon vert de la capitale mauritanienne, sont restés longtemps une source d’approvisionnement en légumes de la capitale mauritanienne. Les principales variétés maraîchères qui y sont cultivées sont les carottes, les choux, les oignons, la menthe et les dattes, mais aussi des fruits.

Toutefois, depuis de nombreuses années, les propriétaires des parcelles font face à d’énormes problèmes. Outre la problématique de la disponibilité de l’eau, qui concerne l’ensemble des résidents de Nouakchott, les maraîchers souffrent en particulier, et dans leur écrasante majorité, de l’insécurité foncière.

En effet, après plus de 60 ans d’exploitation, les propriétaires des parcelles du poumon vert de Nouakchott sont toujours sans titres fonciers., face à la Vorace prédation foncière qui sévit à Nouakchott.

Ces «jardiniers» réclament les précieux sésames, pour mettre fin à une situation de grande précarité, les exposant à des risques d’expulsion ou d’expropriation.

 

Sy Abderahmane Malick, ancien militaire ayant combattu lors de la guerre du Sahara, rembobine une vie qui tourne autour du travail dans ces jardins, en dehors de la courte parenthèse de l’armée pendant les années 1976-1979. Il signale avoir remplacé son père qui a exploité le même endroit depuis le début des années 1960, qui marquent l’accession de la Mauritanie à l’indépendance. L’ancien militaire interpelle les autorités sur la nécessité de délivrer des titres de propriété aux exploitants des jardins de Sebkha, pour éviter un futur drame économique et social.

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Amadou Seck (Nouakchott, correspondance)

 

 

 

Source : Le 360.ma (Maroc)

 

 

 

 

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