Mauritanie : les violences post-électorales dans plusieurs villes, signe de désaveu de la réélection de Ould Ghazouani

A Nouakchott, à Nouadhibou, à Kaédi et dans d’autres villes de la vallée, les citoyens sont sortis dans la rue pour manifester leur colère contre la réélection de Ould Ghazouani. Les violences policières ont fait trois morts officiellement dans la capitale du Gorgol.

Ce vent debout contre la réélection de Ould Ghazouani est un signe de mécontentement d’une gouvernance marquée pendant cinq années de violences policières. Cette colère interpelle le président réélu à plus de 56 pour cent des suffrages.

Cette révolte est un message qu’il est mal élu confirmé par les deux candidats de l’opposition arrivés derrière lui.Le score de plus de 56 pour cent des suffrages est ressenti par les manifestants comme une manipulation informatique de la CENI considérée inféodée au parti INSAV et l’organe de la tricherie politique.

Les observateurs s’interrogent sur les arrestations arbitraires du directeur de campagne de Biram Abeid et d’autres collaborateurs avant l’officialisation de la victoire de Ould Ghazouani. Une intimidation qui aggrave la crise post-électorale dont le prolongement est la manifestation dans plusieurs villes du pays à Nouakchott, à Nouadhibou et à Kaédi. La capitale du Gorgol enregistre trois morts officiellement mais les réseaux sociaux pointent près de morts. Une tragédie qui indigne les Mauritaniens.

Cherif Kane

Coordinateur journaliste

(Reçu à Kassataya.com le 03 juillet 2024)

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