Au lendemain du lancement de sa campagne présidentielle à Nouakchott, le président Ould Ghazouani est attendu à Rome pour le sommet G7. C’est le troisième déplacement à l’extérieur après Paris et Bruxelles en l’espace d’un mois.
En dehors des visites officielles en Afrique dans le monde arabe et en Europe dictées par des relations d’intérêt de la Mauritanie, le rythme des déplacements à l’extérieur de Ould Ghazouani s’est accéléré avec sa présidence de l’UA. Ces deux casquettes expliquent au moins la vingtaine de déplacements à l’extérieur en cinq ans sans compter les participations aux conférences internationales dont la dernière en date, cette semaine au sommet G7 à Rome. C’est un record pour un chef d’Etat mauritanien et à la fois une rupture avec ses prédécesseurs.
Mais cette propension à voyager à l’étranger coûte cher aux contribuables. Son laxisme dans la gestion de l’argent public grève lourdement le trésor public. Les observateurs s’interrogent sur la continuité de cette diplomatie quoiqu’il en coûte après le 29 juin prochain.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 14 juin 2024)
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