Slate – Grâce à une nouvelle étude, nous en savons désormais plus sur les origines et la propagation des baobabs, cette magnifique espèce d’arbre ancienne également connue sous le nom d’«arbre de vie». Les scientifiques ont séquencé le génome des huit espèces de baobabs et ont découvert que Madagascar, une île réputée pour sa flore et sa faune uniques et intrigantes, est probablement leur lieu d’origine commun.
Outre Madagascar, on trouve des baobabs dans de grandes parties du sud, de l’est et de l’ouest de l’Afrique, ainsi que dans la région subsaharienne de ce contient, et même dans le nord-ouest de l’Australie. Jusqu’à présent, nous n’avions pas encore pu déterminer avec certitude dans laquelle de ces régions les arbres étaient apparus en premier, car nous ne disposons pas de fossiles permettant de le faire.
L’arbre de vie menacé par le changement climatique
Les analyses génétiques et écologiques menées dans le cadre de cette nouvelle étude, publiée dans la revue Nature, révèlent comment l’évolution du baobab a été influencée par la compétition interspécifique et les niveaux de mer variables autour de l’île de Madagascar. Selon ce travail, l’espèce s’est particulièrement bien propagée lorsque le niveau de la mer était bas. On peut en déduire que l’augmentation du niveau de la mer due au réchauffement climatique aura un impact négatif sur l’arbre.
C’est à cause de leur longévité exceptionnelle que certains appellent les baobab «arbres de vie»; parfois, ils sont aussi connu sous le nom d’«arbre à l’envers» en raison de leur forme particulière. Ils stockent de grandes quantités d’eau dans leurs troncs imposants, ce qui leur permet de subsister dans les conditions sèches et inhospitalières dans lesquelles ils vivent.
Le fruit du baobab est riche en vitamine C, antioxydants, calcium et potassium, et l’écorce est utilisée à des fins médicales et cosmétiques. Mais l’arbre de vie ne sert pas qu’à l’homme: de nombreuses espèces de reptiles, d’insectes et d’oiseaux en font leur habitat. En tant qu’espèce clé de voûte, sa population joue un rôle décisif dans la stabilité et la diversité de l’écosystème dont elle fait partie.
Malheureusement, la sécheresse et la hausse des températures dues au changement climatique ont fortement impacté les vieux géants. En 2018, des scientifiques ont été choqués de constater que huit des treize baobabs les plus anciens et cinq des six plus grands étaient morts au cours des dernières années, ou qu’ils étaient en train de mourir. Ces arbres ont ou avaient tous entre 1.000 et 2.500 ans.
Repéré sur BBC
Source : Slate (France)
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