RFI – Objectif de ce rassemblement pour ces prétendants à l’élection présidentielle du 29 juin en Mauritanie : dénoncer le système de parrainage actuel. Ce système qui requiert la signature d’une centaine de conseillers municipaux dont 5 maires, permettrait selon eux, aux partis de la majorité présidentielle, surreprésentés lors des dernières élections municipales, de prendre toutes les décisions.
Selon Nourdine Mohamedou, candidat de la formation En avant la Mauritanie, il permettrait aux partis de la majorité présidentielle, qui détiennent la quasi-totalité des mairies, de pouvoir choisir leurs concurrents : « Le parti État a monopolisé 230 communes c’est à dire 230 maires sur 238 ! Donc l’opposition n’a que 8 maires ! Il faut un parrainage de 5 maires et de 95 conseillers municipaux, ce qui est impossible pour la majorité des candidats que nous représentons ! »
Seyidna Ali Khouna, représentant de l’ancien président, Mohamed ould Abdel Aziz, dénonce aussi certaines pratiques qui empêcheraient selon lui les conseillers municipaux et maires de pouvoir parrainer qui ils veulent, comme l’application de certains critères instaurés par les partis de la majorité ou encore l’abus de pouvoir selon lui de certains Hakem, les préfets, qui refuseraient de valider les formulaires.
Notre correspondante à Nouakchott, Léa Breuil
Source : RFI
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