Les Mauritaniens iront aux urnes pour élire ou réélire le président sortant mauritanien. Pour la première fois plus d’une dizaine de candidats dont la majorité est issue de l’opposition démocratique.
Parmi les candidats qui inspirent plus de confiance figurent en première ligne, le député Biram Abeid, l’avocat El Id MBarek, Bâ Mamadou Bocar et pour la première fois un candidat du parti islamique Ould Sidi El Moctar. Face à deux obstacles le président de l’IRA soutenu par la CVE, la coalition Vivre Ensemble, devra déverrouiller le parrainage du parti SAWAB et être blanchi par la justice avec la plainte du président de l’UFP contre lui pour diffamation.
Alors que le candidat de la coalition Espoir Mauritanie soutenu par l’UFP est un sérieux rival qui pourrait bousculer la hiérarchie de l’opposition au point de prétendre remplacer la première force qui présente pour la première fois de son histoire son président. Quant au candidat de l’AJD-MR, il a la lourde responsabilité de remplacer la figure emblématique de l’opposition au système Ibrahima Sarr.
Un difficile défi pour ces quatre forces politiques qui manquent de programme commun pour dépoussiérer un système électoral qui organise la tricherie politique et la fraude depuis des décennies. C’est encore une fois le talon d’Achille de la présidentielle de juin prochain où le favori le président Ould Ghazouani est largement soutenu par ses alliés dont l’ADP la deuxième force du pays depuis les élections de 2023 après INSAV et les hommes d’affaires dont le richissime Bouamatou.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 03 mai 2024)
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