Les observateurs reviennent sur cette coupure de la capitale économique de la liaison aérienne pénalisant ainsi l’économie du pays à la suite de la dégradation de la piste d’atterrissage.
Ce sont les lenteurs des travaux de réhabilitation de la piste d’atterrissage qui sont pontées du doigt. Et c’est le contribuable qui va encore débourser près de 6 milliards d’ouguiyas. Mais ce n’est pas tellement le coût qui suscite des polémiques mais la gestion de cet aéroport international qui risque d’impacter les aéronefs et la compagnie nationale Mauritanie Airlines.
Cet isolement de la capitale économique depuis un certain temps pénalise l’économie du pays avec des infrastructures aéroportuaires paralysées depuis quelque temps. Et cette nouvelle crise donne une mauvaise image des autorités de Nouakchott. Une mal gouvernance qui apparaît même partout dans tous les secteurs de la vie économique. C’est la vitalité des infrastructures aéroportuaires qui est en jeu. La réhabilitation de l’aéroport ne doit pas être un simple vœu pieux mais un engagement de sécurité et de redémarrage des travaux pour l’avenir de Nouadhibou.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 13 mars 2024)
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