Six auteurs africains qui bousculent les idées reçues

Multirécompensés, ces écrivains font bouger les lignes, aussi bien dans leur propre pays qu’à l’international.

Jeune Afrique – Dynamiques, porteuses de valeurs, créatrices de plus-value, armes non létales du « soft power », les industries culturelles et créatives (ICC) ont le vent en poupe sur le continent. Les hommes politiques comme les grands patrons commencent à s’y intéresser de près, ne pouvant ignorer le degré de reconnaissance des artistes africains, toutes disciplines confondues, à l’international. La question de la professionnalisation se pose parfois, mais nombreux sont ceux qui portent haut les couleurs de l’Afrique – et défendent avec optimisme sa créativité.

Chimamanda Ngozie Adichie

Née en 1977 à Enugu (Nigeria), la romancière et essayiste a été élue en 2017 à l’Académie américaine des arts et des sciences. Elle est une romancière mondialement reconnue et l’une des voix les plus puissantes pour défendre la cause des femmes et le combat antiraciste.

Chimamanda Ngozi Adichie. © Montage JA; Action Press/Shutterstock/SIPA

Chimamanda Ngozi Adichie. © Montage JA; Action Press/Shutterstock/SIPA

Prix Goncourt en 2021, le romancier sénégalais né en 1990 explore avec une exigence littéraire radicale des thématiques universelles sans perdre de vue des questions politiques très actuelles autour du jihadisme, de la colonisation ou de l’homosexualité.

Mohamed Mbougar Sarr, à Paris le 3 décembre 2021. © Montage JA; Bruno Lévy pour JA

Mohamed Mbougar Sarr, à Paris le 3 décembre 2021. © Montage JA; Bruno Lévy pour JA

Djaïli Amadou Amal

Prix Goncourt des lycéens en 2020 pour Les Impatientes, cette romancière camerounaise née en 1975 à Maroua est devenue la porte-parole des femmes africaines face aux traditions patriarcales.

Sarah Rivens

Cette jeune autrice née en 1999 est la plus lue des romancières algériennes grâce à son best-seller de « dark romance » : Captive (plus de 350 000 exemplaires vendus).

Sarah Rivens, le 8 novembre 2023. © Montage JA; Olivier Dion/LH/Opale

Sarah Rivens, le 8 novembre 2023. © Montage JA; Olivier Dion/LH/Opale

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Nicolas Michel

Source : Jeune Afrique

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