
Deutsche Welle – Des tirs sporadiques ont été entendus ce mercredi (28.02.2024) à N’Djamena près du QG du Parti socialiste sans frontières (PSF), accusé par le gouvernement d’une attaque qui a visé la nuit précédente le siège des puissants services de renseignement, faisant « plusieurs morts ».
Un responsable du PSF s’exprimant sous couvert d’anonymat a fait état de tirs de kalachnikov et de grenades lacrymogènes aux abords du siège du parti.
Des camions de la garde présidentielle ont également été vus en train de rouler à vive allure en direction du siège de ce parti.
Depuis la mi-journée, le réseau téléphonique et internet sont également fortement perturbés, ont constaté des journalistes de l’AFP.
L’attaque menée dans la nuit de mardi à mercredi a eu lieu après l’arrestation d’un membre du PSF, accusé par le gouvernement de « tentative d’assassinat contre le président de la Cour suprême », selon un communiqué du gouvernement consulté mercredi par l’AFP.
La situation aurait alors « pris une tournure dramatique » avec « une attaque délibérée des complices de cet individu menée par les éléments du PSF et à leur tête le président de ce mouvement Yaya Dillo » contre les bureaux de l’Agence nationale de sécurité de l’Etat, a affirmé le gouvernement.
Selon le correspondant de la DW joint ce mercredi après midi, « la situation est confuse, des tirs continuent de retentir non loin du siège du parti de Yaya Dillo et il y a une forte mobilisation des véhicules militaires. »
Le correspondant de la DW revient par ailleurs sur l’origine de cette crise. Cliquez sur l’image pour écouter ses précisions.
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com