La menace grandit pour les riverains qui voient leur espace vital disparaître sous l’appétit insatiable des privés, souvent en collusion avec l’État.
Des terrains sont grignotés, clôturés, destinés à des installations commerciales ou halieutiques.
À Nouadhibou, la Zone Franche a déjà sacrifié des parcelles de cabanons aux bédouins, qui érigent impitoyablement leurs constructions face à la mer, laissant peu de place pour la communauté locale.
À Nouakchott, que ce soit le long de Sabah ou de Tergit, les privés s’emparent de chaque centimètre de terrain, dressant des barrières qui excluent les citoyens ordinaires. Même du côté en allant vers l’hôtel Ahmedi , la tendance est la même : les privés s’approprient l’espace public à leur seul bénéfice.
Bientôt, les pauvres citoyens ne trouveront plus de plage où prendre l’air ou se baigner.
Souleymane Hountou Djigo
