Edwy Plenel annonce qu’il quittera la direction de « Mediapart » le 14 mars

« Je continuerai à écrire pour Mediapart mais je ne serai pas le patron de l’entreprise », a expliqué l’actuel directeur de la publication du média d’investigation qu’il a cofondé il y a 16 ans.

Le Monde – « C’est normal, c’est un passage de témoin en bon ordre ». A 71 ans, le journaliste Edwy Plenel a annoncé lundi 12 février sur France Inter qu’il allait quitter le 14 mars la direction de Mediapart, média d’investigation qu’il a cofondé il y a seize ans. « Je continuerai à écrire pour Mediapart, je continuerai à être présent par ma plume mais je ne serai pas le responsable juridique, le patron de l’entreprise », a expliqué l’actuel directeur de la publication, sans dévoiler le nom de son successeur.

Le 16 mars 2023, Edwy Plenel avait déjà évoqué la perspective de son retrait. « On travaille sur une transmission cohérente, solidaire, bienveillante, pour que nous soyons en situation d’être protecteur sur la suite. On va organiser ça, je n’ai aucun ambition de m’accrocher, ce processus est en cours et il va aboutir, sans aucun doute, dans l’année qui vient », expliquait-il alors, lors d’une conférence de presse.

« Le miracle de Mediapart, c’est que l’équipe pour l’essentiel a entre 25 et 45 ans, j’en ai 71. Il est normal que ça vive, indépendamment de nous », souligne-t-il aujourd’hui.

De Cahuzac à #MeToo

 

Avec son équipe, Edwy Plenel avait lancé l’affaire Cahuzac fin 2012, du nom de l’ex-ministre socialiste du budget déchu après avoir menti sur son compte bancaire secret détenu à l’étranger. Le média en ligne a sorti de nombreuses révélations sur le mouvement #MeToo, dont des témoignages sur Gérard Depardieu ou plus récemment sur le psychanalyste Gérard Miller.

Edwy Plenel était entré au journal Le Monde en 1980 avant de prendre la tête de sa rédaction en 1995. Dans les années 1980, plusieurs affaires impliquant la présidence française et sur lesquelles il enquêtait, dont l’attentat des services secrets français sur le Rainbow Warrior, navire de Greenpeace qui faisait campagne contre les essais nucléaires français en Polynésie, avaient suscité l’ire du président François Mitterrand.

 

 

Source : Le Monde avec AFP

 

 

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