
Les mutations dans la police cette semaine par la direction de la sûreté nationale sont de nature à réaménager la sécurité publique à cinq mois des présidentielles de juin prochain.
Ce léger chambardement de la direction de la Sûreté nationale au niveau surtout de la police de la capitale s’inscrivent dans une démarche de Ould Ghazouani de mettre ses hommes au bon endroit à cinq mois de la présidentielle de juin prochain.
Ces nominations qui touchent également les polices du Tiris Zemmour de Nema de l’Assaba de Hodn Echargui sont considérées par les observateurs comme une continuité des nominations monocolores initiées par Ould Ghazouani en 2019.
Cette discrimination renforce un État répressif qui viole constamment les droits de l’homme dans les commissariats de police et les prisons et également les libertés. Cette politique est contraire à l’unité nationale et à la cohésion sociale.Les Mauritaniens ne sont pas dupes qu’ils vivent dans un Etat de non droit qui n’est rien d’autre que la continuité de la gouvernance militaire sous vernis démocratique.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 06 février 2024)
Les opinions exprimées dans cette rubrique n’engagent que leurs auteurs. Elles ne reflètent en aucune manière la position de www.kassataya.com
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com