L’Etat mauritanien dépense en carburant en 2023 plus de 2 milliards d’ouguiyas pour faire face à la hausse des prix. Dans un contexte de crise internationale marquée par la guerre en Ukraine et celle du Moyen Orient c’est le trésor public qui est pointé du doigt.
Les caisses de l’Etat sont ainsi sollicitees pour l’essence, les aides sociales aux familles pauvres pour faire face à la hausse des prix des denrées alimentaires et en première ligne le programme prioritaire de Ould Ghazouani sur les projets de developement les infrastructures scolaires et universitaires hospitalières et routières et les remboursements des intérêts d’une dette toujours importante. Les dépenses de fonctionnement en particulier pour les fonctionnaires sont estimées à plus de 60 pour cent du budget global 2024. Une somme qui pèse également sur les contribuables .
Mais les Mauritaniens ont plus faim et soif et veulent sortir de l’obscurité après quatre années de gouvernance de Ould Ghazouani marquées par des réformes qui tardent à donner des résultats.Les dépenses en carburant estimées en 2023 à plus de 2 milliards d’ouguiyas grèvent le trésor public malgré les aides financières internationales considérables et prêts avec avec intérêts.
L’Etat mauritanien fait face depuis 2019 à la hausse des prix du carburant en même temps que celle des denrées alimentaires dont les conséquences sur une famille sur deux pauvres ne sont plus à démontrer et pourtant la Mauritanie est un pays riche en ressources naturelles avec en perspective le gaz qui fera du pays un grand producteur africain.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 30 janvier 2024)
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