La déclaration du ministre de l’Intérieur devant les députés sur l’amélioration des conditions de détention dans les commissariats de police est considérée par les observateurs comme un aveu de faiblesse de la politique du gouvernement en matière des droits de l’homme.
Le premier flic mauritanien n’est pas à sa première déclaration sur la situation des droits de l’homme en Mauritanie. Face aux députés a l’Assemblée nationale cette semaine, le ministre de l’Intérieur persiste et signe l’amélioration des conditions de détention dans les commissariats de police ces dernières années.
Une déclaration qui ne convainc pas les députés de l’opposition parlementaire et encore moins les observateurs qui rappellent les trois assassinats de paisibles citoyens dans les commissariats de police de Nouakchott et de Boghe dont le seul crime est d’être activiste des droits de l’homme et manifestant pacifique contre la répression policière et citoyen paisible. Et toutes ces bavures policières sont qualifiées par les observateurs d’affaires d’Etat qui restent jusqu’ici impunies malgré une intervention directe du président Ould Ghazouani pour faire pression sur la justice.
Des exemples qui contredisent le ministre de l’Intérieur sur la mission de protection des détenus dans les commissariats de police qui sont devenus en quatre années de gouvernance de Ould Ghazouani des mouroirs à ciel ouvert. L’amélioration des conditions matérielles des commissariats et des prisons va de pair avec le respect des droits de l’homme des lois en vigueur qui excluent la torture et la répression.Les Mauritaniens ne sont pas dupes qu’ils sont toujours en danger face à un régime autoritaire sous vernis démocratique..
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 27 janvier 2024)
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