Pas d’éclats, pas de rêves, seulement le silence qui pesait.
Pas de stade vibrant, ni d’hymne national chantant,
Un passé sans équipe, sans espoir, c’était déconcertant.
Mais voilà, le vent du changement souffla fort,
Ahmed Yahya et ses vaillants collaborateurs , des architectes du sport.
En 2011, une vision, une mission, l’éveil d’une nation,
Sur le terrain du football, une révolution.
Des années ont passé, des travaux entamés,
Les Mourabitounes ont émergé, la fierté est préservée.
Des éliminatoires lointains à la coupe d’Afrique des nations,
Une épopée qui transcende, une quête sans illusion.
Ce mardi 16 janvier, l’âme battante,
Les Mourabitounes s’élancent, la foule les chante.
Face au Burkina Faso, un défi, un combat,
Des années d’amour, d’attente, de rêves au bout du tat.
Troisième fois consécutive, sur la scène africaine,
Le cœur palpite, l’âme se fait mélodie, une aubaine.
Regardant en arrière, vers les jours de désarroi,
Le chemin fut long, mais aujourd’hui, c’est un éclat de foi.
L’équipe nationale, un symbole de résilience,
Les Mourabitounes, porteurs d’une histoire en essence.
Du désert de l’oubli à l’océan de l’espoir,
Un amour indéfectible, une flamme à chaque soir.
Alors, que le ballon danse au rythme des dunes,
Que les Mourabitounes écrivent une saga,
Au-delà du stade, au-delà des buts marqués,
L’amour pour notre équipe, un éternel serment juré.
Souleymane Hountou Djigo
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