Le Nigeria interdit 18 universités étrangères, dont des américaines et des anglaises, qualifiées d’«usines à diplômes»

Le 360.ma – Les autorités nigérianes ont décidé de sévir contre plusieurs universités américaines, anglaises, béninoises et ghanéennes à cause de pratiques douteuses. Cette décision a été prise à la suite d’une enquête qui a mis en lumière la manière dont les diplômes sont délivrés par ces établissements.

Acheter un diplôme universitaire est devenu malheureusement une pratique courante dans de nombreux pays. Un raccourci que certains n’hésitent pas à emprunter pour obtenir le précieux sésame qui pourrait leur «ouvrir» les portes d’un travail qu’il ne méritent pas.

Au Nigeria, cette pratique est courante. Une situation qui a poussé les autorités à prendre des décisions dans le but d’assainir le secteur de l’éducation et faire respecter les règlementations en vigueur pour améliorer la qualité de l’enseignement.

Dans cette optique, les nouvelles autorités nigérianes, décidées à améliorer la qualité de l’enseignement et le niveau des diplômés universitaires, ont décidé de sévir contre les universités peu regardantes aux diplômes qu’elles délivrent.

Et face aux nombreux diplômes douteux délivrés par des universités locales et étrangères dont des américaines et anglaises, une enquête minutieuse a été menée par un journaliste d’investigation nigérian Umar Audu, opérant bien évidement sous couverture, selon The Guardian.

Suite aux résultats de cette enquête, la Commission nationale des universités du Nigeria (NUC) a considéré que ces universités ont enfreint les normes éducatives nationales et a décidé de sévir à l’encontre de celles qui sont incriminées.

Et en tout 18 universités étrangères ont été épinglées dont des américaines, anglaises, béninoises et ghanéennes. Ces universités sont considérées comme des «moulins à diplômes» du fait de la facilité déconcertante avec laquelle les postulants arrivent à décrocher leurs diplômes.

Pour illustrer ce phénomène, le journaliste qui a mené l’enquête s’est inscrit à l’Ecole supérieure de gestion et de technologie (ESGT), une université béninoise basée à Cotonou. Il a pu décrocher son diplôme en seulement six semaines.

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Source : Le 360.ma (Maroc)

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