Deutsche Welle – Parmi les six femmes qui souhaitent briguer le poste de président de la République en 2024, une a déjà occupé le poste de Premier ministre : Aminata Touré, dite Mimi, a été chef du gouvernement sous Macky Sall et Aïssatou Mbodj, dite Aïda a été plusieurs fois ministres sous Abdoulaye Wade.
A ces deux figures féminines les plus connues de l’échiquier politique sénégalais, s’ajoute Amsatou Sow Sidibé, première femme candidate à l’élection présidentielle en 2012. Mais, selon l’analyste politique, Alassane Samba Diop directeur du groupe E-media Invest, ces candidates auront du mal à rassembler, voire à créer la surprise.
« Absolument, ce sont des femmes qui n’ont pas d’appareil politique. Pour gagner une élection en Afrique, surtout au Sénégal, il faut souvent s’adosser à un appareil politique. Mimi Touré, ancienn Premier ministre, était membre du parti au pouvoir, Amsatou Sow Sidibé est issue de la société civile et Mme Aida Bodji a été Premier ministre d’Abdoulaye Wade. Toutes ces dames sont issues de partis politiques et non d’appareil politique. »
Les femmes s’impliquent davantage
Pourtant, au Sénégal, ces femmes et bien d’autres, incarnent un véritable leadership. Des femmes qui par leur niveau intellectuel peuvent prétendre diriger le pays malgré des pesanteurs socioculturelles qui ont souvent relégué la femme sénégalaise au second plan, nous explique la députée Adji Mbergane Kanouté, vice-présidente du groupe de la majorité présidentielle au parlement.
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