Le monde se prépare à entrer en 2024

Des foules de fêtards se préparent à faire leurs adieux à la turbulente année 2023, la plus chaude jamais enregistrée, marquée par l'essor de l'intelligence artificielle, la crise climatique et les sanglantes guerres à Gaza et en Ukraine.

Courrier international – La population mondiale, qui dépasse aujourd’hui les huit milliards,  s’apprête à commencer la nouvelle année, avec l’espoir de mettre un terme au coût élevé de la vie et aux conflits mondiaux.

A Sydney, autoproclamée « capitale mondiale du Nouvel An », plus d’un million de fêtards sont attendus sur l’estran de la ville, malgré une météo inhabituellement froide et humide.

Huit tonnes de feux d’artifice célèbreront, avec éclat, 2024 qui, pour la moitié de la population mondiale, sera une année d’élections cruciales. Ce sera aussi une année olympique, avec les Jeux accueillis l’été prochain à Paris.

 

AFP

La gare de Chhatrapati Shivaji Terminus à Bombay, en Inde, pays devenu le plus peuplé du monde en 2023

 

Au cours des 12 derniers mois, le monde a été submergé par la vague rose de la « Barbie mania », a connu une prolifération d’outils d’intelligence artificielle sans précédent et la première greffe mondiale d’un ?il entier.

L’Inde est devenue le pays le plus peuplé au monde, ravissant le titre à la Chine. Elle a également été le premier pays à poser un engin spatial dans la région inexplorée du pôle Sud de la Lune.

L’année 2023 fut également l’année la plus chaude depuis le début des relevés en 1880, avec une série de désastres climatiques qui ont frappé la planète, du Pakistan à la Corne de l’Afrique en passant par le bassin amazonien.

Mais surtout, 2023 restera marquée par l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre ? et par les implacables représailles d’Israël.

La fin de la guerre

 

Les Nations unies estiment que près de deux millions d’habitants de Gaza ont été déplacés depuis le début du siège imposé par Israël, soit environ 85% de la population.

 

AFP

Bombardement israélien sur Gaza, le 29 décembre 2023

 

Dans la ville de Gaza, réduite à l’état de ruines, il ne reste guère d’endroits pour célébrer le Nouvel an.

« Ce fut une année noire et pleine de tragédies », a déclaré Abed Akkawi, qui a fui la ville avec sa femme et ses trois enfants.

Cet homme de 37 ans, qui vit désormais dans un camp des Nations unies à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, raconte avoir perdu son frère mais il s’accroche à de maigres espoirs pour 2024. « Si Dieu le veut, cette guerre prendra fin, la nouvelle année sera meilleure et nous pourrons retourner dans nos maisons et les reconstruire, ou juste vivre dans une tente sur les décombres », confie-t-il à l’AFP.

 

AFP

Une décoration du Nouvel-An à Moscou arbore la lettre Z, insigne des troupes russes en Ukraine, devant le monument aux héros de la Première guerre mondiale le 26 décembre 2023

 

En Ukraine, où l’invasion russe approche de son deuxième anniversaire, défi et espoir dominent malgré une nouvelle attaque russe.

« Victoire ! Nous l’attendons et pensons que l’Ukraine va gagner », déclare Tetiana Chostka tandis que les sirènes annonçant un raid aérien retentissent à Kiev. « Nous aurons tout ce que nous voulons si l’Ukraine est libre, sans Russie », ajoute cet homme de 42 ans.

D’importantes élections

 

Certains, dans la Russie de Vladimir Poutine, sont las du conflit. « Au cours de la nouvelle année, j’aimerais que la guerre prenne fin, qu’il y ait un nouveau président et un retour à la vie normale », explique Zoya Karpova, décoratrice de théâtre de 55 ans et résidente de Moscou.

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Sydney (AFP)

Source : Courrier international 

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