Le HuffPost – « J’ai trop de musiques en réserve dans ma tête depuis toutes ces années. » Ces mots, ce sont ceux de Jah Prince, ex-star du reggae franco ivoirienne devenue SDF qui, dans les colonnes du Parisien ce mercredi 27 décembre, explique qu’il va bientôt revenir sur le devant de la scène. Et notamment le 19 juin 2024 au New Morning, une salle de 500 places à Paris. « Dans quelques jours, les places seront disponibles à la vente, ceux qui veulent me donner de la force et de l’amour, je les attends là. Ça va être un moment de bonheur et de partage », déclare-t-il.
Au quotidien, Jah Prince a expliqué plancher « sur de nouvelles chansons ». « Mais je vais prendre le temps et soigner ce retour, pour que ce soit parfait », précise celui qui a donné des centaines de concerts à travers la France et l’Afrique.
Ces nouvelles de Jah Prince nous parviennent plusieurs mois après la publication, en octobre dernier, d’un reportage, là aussi, du Parisien, dans lequel on découvrait que le chanteur de reggae, connu notamment pour un unique album baptisé Prisonnier de Babylone (2003), vivait depuis presque dix ans dans une tente dans le bois de Vincennes, dans l’est de Paris.
Une situation qu’il impute à la confiscation de 300 000 euros de matériel de musique, en 2012 par le gouvernement de Côte d’Ivoire qui lui reprochait des textes engagés. Placé en détention provisoire dans le pays d’Afrique de l’ouest pour avoir consommé du cannabis, Jah Prince a ensuite été libéré sur intervention du gouvernement français. Interdit de séjour en Côté d’Ivoire, il a alors été contraint de regagner Paris. « J’ai tout perdu, y compris mes terres et ma maison », a-t-il confié au journaliste.
Jah Prince arrive sur les plateformes
Le reportage a entraîné un élan de solidarité. Et surtout, le retour dans sa vie d’un certain Abou, un ingénieur du son avec qui le pionnier de l’Afrika reggae a travaillé pour son premier disque. Par chance, celui-ci disposait encore des copies des enregistrements des chansons de cet album, permettant ainsi de les mettre à disposition de toutes et tous sur les plateformes d’écoute.
Source : Le HuffPost
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