Mauritanie : pour éviter les vagues migratoires, l’Union européenne forme des jeunes aux métiers de la pêche

France Info – Pêcheurs, mais aussi mécaniciens, chaudronniers ou soudeurs… Grâce à Promopêche, un programme financé par l’Union européenne, en trois ans, un millier de jeunes Mauritaniens ont été formés aux métiers de la pêche.

Depuis plusieurs années, la Mauritanie est devenue un point de passage pour les migrants qui souhaitent quitter l’Afrique pour rejoindre l’Europe, avec les Iles Canaries comme porte d’entrée. Au sein même de ce pays africain de 4,6 millions d’habitants, beaucoup rêvent d’Espagne, de France ou de Royaume-Uni.

Tandis que 60% de la population a moins de 25 ans, l’une des solutions pour éviter l’exode pourrait être la formation. Afin de freiner l’immigration, l’Union européenne a investi pour aider les Mauritaniens à se former et à trouver du travail dans le pays où ils ont grandi.

 

« L’Union européenne est loin d’être le partenaire le plus actif »

 

Les équipes de « Nous, les Européens » (X) se sont rendues à Nouadhibou, où l’Union européenne a financé un programme appelé Promopêche. En trois ans, un millier de jeunes y ont été formés aux métiers de la pêche. Là où un jeune sur trois est au chômage, tout est fait pour qu’ils trouvent un emploi, et ne soient pas tentés par l’immigration. Mais cet investissement semble bien trop insuffisant. A Nouadhibou, où près de 200 000 personnes vivent du secteur, tout le monde connaît Harouna Lebaye, le président de la Fédération des pêcheurs artisanaux. Il a été l’un des premiers à soutenir le projet Promopêche.

« C’est une expérience qui a donné des résultats parce que nous avons formé des jeunes dans différents domaines : des pêcheurs, des mécaniciens, des chaudronniers, des gens qui font la soudure…« , confie-t-il. Mais l’Union européenne est loin d’être le partenaire le plus actif. « D’autres partenaires, comme les Chinois, les Turcs, les Japonais, et même tout récemment les Algériens, font quelque chose de palpable, quelque chose qui va nous servir. Par contre, si on parle des Européens, il faut avoir un microscope pour voir ce qu’ils ont fait« , conclut amer le président de la Fédération des pêcheurs artisanaux.

 

 

 

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Source : France Info

 

 

 

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