Canada – Faits Divers – Il battait ses enfants pour leurs résultats scolaires

Le Soleil  – Un père d’origine marocaine a été condamné à deux ans de prison pour avoir battu à plusieurs reprises sa femme, ses jumeaux et son fils aîné. Alors que la famille résidait à Québec, l’homme de 42 ans a asséné plusieurs coups à ses enfants après avoir consulté leurs résultats scolaires.

L’homme a reçu sa peine le 29 novembre dernier. Pour protéger l’identité des victimes, trois enfants d’âge mineur, son identité ne peut être dévoilée.

Arrivé à Québec en juillet 2021, le mécanicien a obtenu un visa de travail grâce auquel sa famille a pu le rejoindre un an plus tard. À ce jour, il n’a toujours pas sa résidence canadienne. Son état d’immigration s’avère donc précaire.

Le premier épisode de violence rapporté aux autorités est survenu en août 2022. Selon la déclaration de sa femme aux autorités, l’homme lui a asséné «plusieurs coups de poing un peu partout sur son corps», notamment au visage, parce qu’elle ne lui avait pas préparé de la nourriture.

Plus tard dans l’année, l’accusé s’en est pris à ses enfants.

Armé d’un câble d’ordinateur

 

En janvier 2023, le père examine les résultats scolaires de son fils aîné. Insatisfait, il saisit un câble d’ordinateur, le «plie en deux» et frappe son garçon.

Le scénario se répète le mois suivant, alors que l’homme, toujours insatisfait des notes de son garçon, le punit encore à coup de câble d’ordinateur.

Le 10 mars 2023, l’aîné et un des jumeaux se chamaillent lors d’un jeu. Toujours armé de son câble d’ordinateur plié en deux, le père frappe son fils aîné «à plus d’une vingtaine de reprises». En plus de coups de poing, la victime «reçoit des coups sur les mains, les pieds, les épaules et dans le ventre».

Pendant l’épisode, la père insulte son fils «en lui mentionnant qu’il est un chien, un fils de pute, qu’il ne peut pas être un homme, qu’il est un animal», détaille la décision du juge Sébastien Proulx.

Des photos déposées en preuve consultées par Le Soleil montrent les blessures du fils aîné. Chaque centimètre de ses bras est recouvert de marques de fouet rouges. Le garçon a également des ecchymoses sur les cuisses, le visage et le ventre.

«Les photographies révèlent que le corps de l’enfant a été atteint à de nombreuses reprises avec une force qui n’était certainement pas bénigne. Les blessures nombreuses ne sont pas passagères et sans importance», affirme le juge Proulx.

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Victoria Baril

Le Soleil

Source : Le Soleil (Canada)

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