Depuis le 14 octobre, les réactions s’étaient multipliées pour dénoncer le partage, sur le compte Instagram du footballeur, d’une vidéo d’un prédicateur tenant, selon ces accusateurs, des propos antisémites appelant à la violence.
Le défenseur international algérien de 27 ans avait rapidement supprimé sa publication et présenté des excuses, mais le parquet, saisi par le préfet et le maire de Nice, a ouvert une enquête. Son club l’avait suspendu jusqu’à nouvel ordre. La commission de discipline de la Ligue de football professionnelle lui avait pour sa part infligé sept matchs de suspension.
En dépit des excuses du joueur, l’OGC Nice avait expliqué avoir fait le choix de « prendre immédiatement » des sanctions, « préalables » à celles que pourraient prendre les instances sportives ou judiciaires, « compte tenu de la nature de la publication partagée et de sa gravité ».
Le procureur de Nice avait annoncé le 16 octobre l’ouverture d’une enquête pour « apologie du terrorisme » et « provocation à la haine ou à la violence à raison d’une religion déterminée ».