Un masque africain acheté 150 euros… et revendu plusieurs millions !

Un couple de retraités a vendu un masque africain de grande valeur pour une somme presque dérisoire par rapport à celle finalement obtenue par le brocanteur.

Le Point – Un trésor parti pour une somme modique. En 2021, un couple de retraités originaire du Gard a vendu à un brocanteur un masque africain, datant du XIXe siècle, 150 euros, ne se doutant pas de la vraie valeur de cet objet précieux. L’antiquaire qui l’a récupéré, lui, devait avoir une idée…

Il l’a mis aux enchères six mois plus tard et a récolté plus de 5 millions d’euros ! Apprenant la nouvelle, la famille des vendeurs n’a pas tardé à saisir la justice. Depuis deux ans, une véritable bataille juridique se joue entre les deux camps. Le couple de retraités réclame un dédommagement de 4,2 millions d’euros (le prix du masque hors frais de vente), rapporte Midi libre.

« Mes clients ont l’impression de s’être fait arnaquer et de passer pour des imbéciles », a déclaré Me Frédéric Mansat Jaffré, l’avocat du couple lésé, auprès de Midi libre.

C’est en voulant vider la maison de son grand-père, pour la revendre, que l’octogénaire a retrouvé, avec son épouse, ce masque dans un cagibi. Le brocanteur, venu estimer d’autres biens, se serait montré rapidement intéressé, réclamant des documents pour retracer l’origine de ce trésor insoupçonné. Le grand-père de cet homme l’avait ramené dans ses bagages, après un séjour en Afrique, dans les années 1910. En 1917, plus exactement. Période à laquelle il était lieutenant-gouverneur du Moyen-Congo, rapporte Midi libre.

Une offre de 300 000 euros

 

Les retraités ont par la suite découvert que l’estimation des commissaires-priseurs était bien plus élevée que les 150 euros proposés par le brocanteur. La fourchette de valeur avait été estimée entre 300 000 et 400 000 euros. Ils ont vite rappelé l’antiquaire pour lui réclamer un certain montant. De lui-même, il leur a proposé 300 000 euros. Ce coup de fil serait en réalité intervenu après la vente aux enchères à Montpellier. Le brocanteur avait donc déjà une fortune en sa possession. Il n’a d’ailleurs plus répondu à leurs sollicitations ensuite. D’où l’action en justice.

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Maeliss Innocenti

 

 

 

Source : Le Point (France) – Le 04 octobre 2023

 

 

 

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