Pourquoi les avions semblent voler aussi lentement

La vitesse de croisière des avions de ligne avoisine pourtant les 900 km/h.

Slate – 920 km/h pour le Boeing 747-400, 858 km/h pour l’Airbus A320 : la vitesse de croisière des avions de ligne est impressionnante, et pourtant, vus d’en bas ou de l’intérieur, ils semblent avancer tout doucement. Discover Magazine se penche sur ce phénomène: pourquoi avons-nous l’impression que les avions se traînent ?

Paradoxalement, lorsque l’avion se trouve au sol et effectue son accélération en vue d’amorcer son décollage, il peut nous sembler extrêmement rapide. Mais une fois dans le ciel, ce n’est plus le cas. Et ce n’est pas qu’une affaire de distance, car même en supposant que l’on puisse l’observer d’assez près (depuis un autre avion par exemple), l’impression serait globalement similaire.

Comme l’explique Sara Nelson, instructrice dans le domaine de l’aérospatiale, cette perception étrange vient du fait que nous n’avons pas de point de référence lorsque nous observons le ciel. Lorsqu’une voiture se déplace très vite sur l’autoroute ou un circuit, c’est son mouvement par rapport aux éléments immobiles (ou aux voitures plus lentes) qui nous permet d’évaluer sa vitesse. Mais dans le ciel, ce principe n’est pas en mesure de s’appliquer.

C’est particulièrement vrai lorsque l’appareil ne crée pas de traînée de condensation et que le ciel est sans nuages: il devient alors particulièrement difficile de se rendre compte de la vitesse à laquelle évolue l’avion, car toute comparaison est impossible. Plus l’observateur se trouve loin, plus le phénomène va d’ailleurs être amplifié. D’où le fait que, lorsque nous sommes au sol, nous avons parfois l’impression que certains appareils font du surplace.

Dehors et dedans

Quant aux passagers situés à l’intérieur de l’avion, ils n’ont pas non plus le sentiment d’avancer six ou sept fois plus vite qu’une voiture roulant sur l’autoroute; pourtant, c’est bien le cas. Mais puisque les occupants et l’appareil lui-même évoluent à la même vitesse, et étant donné qu’aucun objet extérieur ne permet de réaliser que l’on est en train de foncer, la sensation laissée est celle d’un déplacement relativement doux et tranquille.

 

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Repéré par Thomas Messias

Repéré sur Discover Magazine

 

 

 

Source : Slate (France)

 

 

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