
Thaqafa – La rencontre a été marquée à son ouverture par un échange de discours qui a porté essentiellement sur l’apport du projet « Dialogues et Migrations » dans la formation des journalistes mauritaniens.
A l’entame, une journée pleine, faite d’échanges entre les journalistes binômes qui avaient suivi une formation sur le « Traitement déontologique des enjeux relatifs aux migrations » entre le 3 et le 7 juillet 2023.
Formés en matière de migration

Cette formation théorique a été suivie par six (6) mois de coaching durant lesquels les journalistes travaillant en binôme devaient produire des articles pour consolider les connaissances et améliorer la chétive banque mauritanienne en données journalistiques dans le domaine migratoire. L’espoir est naturellement de susciter des vocations et créer une véritable presse intéressée par la problématique des mouvements humains.
Les acteurs présents

La journée s’est déroulée en présence des responsables de l’ENAJM, en l’occurrence le directeur de la formation, Mokhtar Zeine, les formateurs, Houlèye Kane et Abou Dicko, et un représentant de la Haute Autorité de la Presse et de l’Audiovisuel (HAPA), Sy Mamadou.
Sur place, il y avait également Issa Djimera, Coordinateur CFI en Mauritanie et de l’autre côté de l’écran, en visioconférence depuis la France, Hélène Brousseau, responsable de projet « Dialogues et Migration ».
La moisson journalistique
Les participants ont suivi par la suite une restitution des productions (reportages, témoignages et portraits en presse écrite, en image et podcast) réalisées par les binômes de journalistes. Des morceaux de vie, des retours réussis de Mauritaniens de la diaspora, des migrants étrangers obligés de prolonger leur transit à Nouakchott…

Cheikh Aïdara
Source : Thaqafa (Mauritanie)
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