– Le milliardaire américain Elon Musk, patron de SpaceX, de Tesla et de X (ex-Twitter), affirme avoir empêché une attaque ukrainienne contre une base de la marine russe l’année dernière en refusant une demande de Kiev d’activer, par le biais de son satellite, l’accès à Internet en mer Noire, près de la Crimée annexée par Moscou.
« Nous avons reçu une demande d’urgence des autorités gouvernementales pour activer Starlink jusqu’à Sébastopol. L’intention évidente était de couler la majeure partie de la flotte russe au mouillage », a-t-il posté jeudi 7 septembre dans un tweet, publié en réponse à un extrait d’une biographie à paraître le 12 septembre, qui lui est consacré, affirmant que « les [satellites] Starlink de la région n’étaient pas activité. SpaceX n’a rien désactivé ». « Si j’avais accepté leur demande, alors SpaceX serait explicitement complice d’un acte de guerre majeur et d’une escalade du conflit », a-t-il ajouté.
Un « mini-Pearl Harbor empêché », selon Musk
Dans un extrait publié jeudi par le Washington Post, l’auteur, le journaliste américain Walter Isaacson, affirme que le patron de Starlink a craint que Moscou ne réponde avec des armes nucléaires à une attaque ukrainienne infligeant un « mini-Pearl Harbor » (du nom de l’attaque surprise japonaise en 1941, qui a provoqué l’entrée des Etats-Unis dans la seconde guerre mondiale) à la flotte russe de Crimée, une peur renforcée par ses conversations avec des responsables russes.
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