Courrier international – « Nous avons démontré avec succès que les solutions africaines ne sont pas seulement appropriées pour les problèmes de l’Afrique, mais qu’elles sont nécessaires au bien-être mondial », s’est félicité le président kényan William Ruto mercredi dans un discours.
« Une nouvelle Afrique est là et elle est sérieuse », a-t-il affirmé.
Une déclaration finale, attendue dans l’après-midi et présentée par le président kényan comme « une position commune » du continent sur la question climatique, devrait également appeler la communauté internationale en allégeant le fardeau écrasant de la dette.
Elle devrait aussi rappeler aux riches pays pollueurs d’honorer leurs promesses de financement climatique.
Cette vision commune sur le développement vert de l’Afrique sera portée lors de quatre mois de réunions internationales à venir.
Après le sommet du G20 en Inde le week-end prochain, l’Assemblée générale des Nations unies ce mois-ci, la réunion annuelle de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) à Marrakech en octobre, ces négociations culmineront avec la conférence de l’ONU sur le climat (COP28) de Dubaï fin novembre, qui devrait donner lieu à de vifs débats sur la fin des énergies fossiles.
Mais trouver un consensus au sein d’un continent où vivent 1,4 milliard d’habitants dans 54 pays politiquement et économiquement divers n’est pas aisé, certains gouvernements militant pour un avenir tourné vers les énergies renouvelables quand d’autres dépendent de leurs ressources de combustibles fossiles.
« Miracle africain »
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William Ruto a affirmé mardi que les dirigeants du continent imaginaient un « avenir dans lequel l’Afrique entrerait enfin sur la scène en tant que puissance économique et industrielle, acteur efficace et positif sur la scène mondiale ».
Nairobi (AFP)
Source : Courrier international
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