L’apnée du sommeil pourrait augmenter le risque d’AVC

C'est en tout cas ce qu'ont découvert des scientifiques après avoir suivi plus d'un million de patients sur près de dix ans.

Slate  – Troubles de la respiration, ronflements bruyants, sommeil agité… L’apnée du sommeil touche aujourd’hui des millions de personnes à travers le monde. En France, 4% de la population serait affectée par ce syndrome, d’après les statistiques de l’assurance maladie. Si l’on savait déjà que l’apnée du sommeil augmentait les risques d’hypertension artérielle, de diabète de type 2 ou encore de dépression, «des chercheurs américains ont aujourd’hui découvert de nouvelles preuves de son impact sur le cœur», nous apprend The Guardian.

D’après une série d’études menées par des scientifiques de l’université de Stanford, l’apnée du sommeil augmenterait en effet considérablement le risque de fibrillation auriculaire –qui peut provoquer une irrégularité du rythme cardiaque– et d’accident vasculaire cérébral (AVC).

Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont suivi plus d’un million de patients âgées de 20 à 50 ans sur près de dix ans. Ils ont ainsi découvert que les personnes souffrant d’apnée du sommeil étaient «cinq fois plus susceptibles de développer une fibrillation auriculaire et 60% plus susceptibles de subir un accident vasculaire cérébral plus tard dans leur vie», explique dans les colonnes du média britannique Sanjiv Narayan, professeur de médecine cardiovasculaire à Stanford.

«L’apnée du sommeil est très courante, mais nous l’ignorons en quelque sorte parce que nous pensons qu’elle est insignifiante ou qu’elle ne représente qu’une petite nuisance. Jusqu’à présent, personne n’avait vraiment démontré l’ampleur du risque. C’est ça qui nous a vraiment surpris», confie le chercheur.

 

Deux théories

L’apnée du sommeil se produit lorsque les voies respiratoires deviennent trop étroites quand une personne dort. Cela l’empêche ainsi de respirer correctement. Les causes de ce syndrome ne sont pas encore toutes connues, mais «elles ont été liées à des facteurs tels que l’obésité, le tabagisme, la consommation d’alcool et le fait de dormir sur le dos», souligne The Guardian.

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Repéré par Nina Iseni

Repéré sur The Guardian

Source : Slate (France)

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