Un rein de porc continue de fonctionner sur un humain après plus d’un mois, selon une étude

– Ces 32 jours représentent «la plus longue période durant laquelle un rein de porc génétiquement modifié a fonctionné chez un humain». Un espoir de répondre à la pénurie de dons d’organes dans un pays où des dizaines de milliers de patients sont sur liste d’attente pour des greffes.

Le rein d’un porc génétiquement modifié continue à fonctionner 32 jours après sa transplantation sur un humain en état de mort cérébrale, un record et une étape clé vers une possible solution à la pénurie chronique de dons de cet organe, a annoncé mercredi 16 août une équipe scientifique américaine.

Cette transplantation a eu lieu à l’hôpital NYU Langone de New York le 14 juillet sur un homme de 57 ans en état de mort cérébrale et placé sous respirateur artificiel, après avoir fait don de son corps à la science.

 

Répondre à une pénurie de dons d’organes

 

Ces transplantations d’organes d’animaux sur des humains, aussi appelées xénogreffes, sont développées dans l’espoir de répondre à la pénurie de dons d’organes dans un pays où des dizaines de milliers de patients sont sur liste d’attente pour des greffes.

Ces 32 jours représentent «la plus longue période durant laquelle un rein de porc génétiquement modifié a fonctionné chez un humain», s’est félicité l’hôpital dans un communiqué, indiquant prévoir de continuer l’expérience durant un mois supplémentaire.

Les reins de cet homme, Maurice Miller, ont été enlevés lors d’une opération et remplacés par le rein d’un porc génétiquement modifié, afin que l’organe ne soit pas immédiatement rejeté par l’organisme humain. Les médecins ont également transplanté le thymus du porc, une glande jouant un rôle important dans la réponse immunitaire. L’idée est que le thymus aide les cellules du receveur à identifier celles du porc comme étant les siennes, aidant ainsi également à éviter un rejet, a expliqué lors d’une conférence de presse le Dr. Adam Griesemer, impliqué dans l’opération. L’analyse du rôle joué par le thymus sera réalisée à la fin des deux mois.

Quoi qu’il en soit, depuis plus d’un mois, «les biopsies et tests du rein ne montrent aucun signe de rejet», a déclaré le Dr. Robert Montgomery, directeur de l’Institut de transplantation de NYU Langone. «Le rein de porc remplace toutes les fonctions importantes assurées par un rein humain». Selon lui, cette étape doit permettre de mener à un essai clinique sur un humain vivant.

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