Deutsche Welle – La Cédéao, présidée par le président nigérian Bola Tinubu, a imposé de lourdes sanctions à Niamey. Elle a donné jusqu’à dimanche aux putschistes pour rétablir Mohamed Bazoum dans ses fonctions, sous peine d’utiliser « la force ».
Le Nigeria a déjà commencé à appliquer ces sanctions en coupant son approvisionnement en électricité au Niger, qui dépend énergétiquement à 70% de son voisin.
La tension financière met à rude épreuve les banques primaires qui risquent dans un bref délai de ne pas pouvoir payer les salaires des fonctionnaires. Le secrétaire général des contractuels de l’enseignement de base, Laouali Issoufou s’inquiète et met en garde les militaires qui ont renversé le président Mohamed Bazoum.
« Notre inquiétude, est ce que ces militaires vont continuer à payer les salaires continuellement comme avant ? Les gens ont oublié depuis des décennies cette affaire des arriérés. Les nigériens ont mis ça derrière eux. Pour leurs intérêts, pour que ces autorités puissent rester tranquille, il faut qu’ils fassent tout, tout je dis bien pour au moins garder les salaires », suggère Laouali Issoufou.
Des propos qui ne rassurent pas
Répondant aux représentants des travailleurs que sont les centrales syndicales, le général Abdourahamane Tchiani a reconnu les difficultés auxquelles les Nigériens devront faire face dans les jours et mois à venir.
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