En Mauritanie, l’absence de l’État se fait sentir dans de nombreux aspects de la vie quotidienne, laissant place à un sentiment d’anarchie où chacun agit à sa guise.
Un exemple illustrant cette réalité est celui-là qui vient s’installer paisiblement et construit en toute tranquillité dans une zone, non loin du carrefour cité smart , sans tenir compte des règles d’urbanisme ou de la planification de la zone. Parfois, même c’est le plan de lotissement initial peut être mal conçu, laissant la porte ouverte à des occupations illégales qui pourraient éventuellement être légalisées.
Selon un expert des travaux publics que j’ai consulté « Dans ce contexte, il est possible que certaines constructions, bien que considérées comme inappropriées ou illégales, puissent être légalisées et conformes à la loi après coup »
Cette situation paradoxale découle de l’absence de contrôle et de suivi de la part des autorités, qui ont du mal à faire respecter les règles d’urbanisme et à assurer une planification cohérente du territoire.
En conséquence, des situations d’occupation illégale peuvent perdurer et devenir de facto légalisées, faute d’intervention appropriée des organismes compétents. Cela peut entraîner des conséquences indésirables telles qu’une urbanisation anarchique et une dépréciation de la valeur foncière.
Pour remédier à cette situation, il est essentiel que l’État joue un rôle plus actif dans la régulation du développement urbain et la mise en place de politiques de planification territoriale cohérentes. Une meilleure application des lois et règlements existants, ainsi qu’une sensibilisation accrue à l’importance de l’urbanisme pourraient contribuer à créer un cadre plus propice à un développement durable et harmonieux du paysage urbain mauritanien.
Souleymane Hountou Djigo
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