Voici l’histoire Bakrine, un jeune homme de 22 ans, agent du groupement général pour la sécurité routière, communément appelé « Misgharou ».
Chaque matin, Bakrine se rendait au carrefour Citè Smart pour réguler la circulation et effectuer des contrôles sur les véhicules. C’était un agent intègre qui ne faisait que son travail en suivant les instructions de sa hiérarchie.
Un jour, Bakrine arrêta une voiture Hilux dont les vitres étaient teintées à l’avant et à l’arrière, ce qui constituait une infraction. Il ordonna au propriétaire de le suivre jusqu’à la fourrière pour se conformer à la réglementation. Cependant, le conducteur refusa et tenta de corrompre Bakrine en lui offrant des billets d’argent.
Malgré la tentation, Bakrine resta fidèle à ses valeurs et refusa l’offre de pot-de-vin. Mais à l’approche de la fourrière, Bakrine reçut un appel de sa hiérarchie lui ordonnant de relâcher immédiatement le propriétaire du véhicule.
Contraint d’obéir à cet ordre, Bakrine libéra le conducteur et retourna à son emplacement pour reprendre son service. Cependant, cet événement marqua un tournant dans la vie de Bakrine. Il se sentit désillusionné, croyant que l’intégrité et le respect des règlements ne payaient pas.
Dès lors, Bakrine se laissa tenter par les pots-de-vin des automobilistes. Petit à petit, il accepta de plus en plus ces arrangements illicites, oubliant ainsi l’importance du respect des règles de sécurité routière.
Ses collègues et ses proches remarquèrent ce changement en lui. Ils s’inquiétèrent pour Bakrine, car ils voyaient sa détermination à faire respecter les règles se ternir par l’appât de l’argent facile.
Bakrine était face à un dilemme moral. D’un côté, il savait qu’il devait rester intègre et faire respecter les règles pour garantir la sécurité routière. De l’autre, il se retrouvait confronté à un système qui semblait tolérer la corruption.
Malgré ces pressions, Bakrine finit par se rappeler pourquoi il avait choisi ce métier en premier lieu : pour contribuer à la sécurité des automobilistes et des piétons. Il prit conscience que céder à la corruption ne ferait qu’aggraver le problème, et il refusa de se laisser corrompre davantage.
Désormais, Bakrine s’efforça de rester intègre et de faire respecter les règles avec fermeté, en espérant que ses actions inspireraient d’autres agents et contribueraient à instaurer un changement positif dans le système. Il comprit que son rôle était essentiel pour la sécurité de tous, et il était déterminé à ne pas compromettre cette responsabilité pour quelques billets d’argent.
Souleymane Hountou Djigo
N.B : Bakrine est un prénom emprunté
L’histoire est fictive.
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