Courrier international – “Sir Pep Guardiola goûte de nouveau à l’éternité”, titre El Periódico de Catalunya, tandis que La Vanguardia a choisi : “Guardiola, œuvre complète”.
Manchester City a remporté samedi 10 juin sa première finale de Ligue des Champions et pour les journaux barcelonais, ce triomphe est d’abord celui de son entraîneur catalan. “Certains niaient le mérite de l’œuvre de Guardiola parce que depuis son départ du Barça, il n’avait plus gagné de Ligue des Champions”, rappelle La Vanguardia.
“Il est désormais l’unique entraîneur de l’histoire à avoir remporté deux triplés. Qu’est-ce qu’ils vont pouvoir inventer maintenant.”
Avant sa victoire à Istanbul contre l’Inter de Milan (1-0), Manchester City avait en effet remporté aussi la Premier League et la FA Cup. “Réaliser le triplé dans un grand championnat européen est déjà absolument remarquable. Le faire dans deux championnats différents [après le sextuplé du FC Barcelone en 2009], cela défie presque l’entendement”, écrit The Telegraph.
“Incorrigible romantique”
“Le ‘presque’ est nécessaire, note quand même le journal britannique, parce que quand vous entraînez un club qui a dépensé plus de 2 milliards de livres durant vos sept années de mandat, tout devient possible.”
Pourtant, aux yeux du journal, la richesse de Manchester City, sous pavillon émirati, ne doit pas occulter le rôle de son entraîneur. “Il est la force qui confère à Manchester City son âme, sa détermination et qui lui a permis de connaître de tels succès”, écrit le Telegraph, citant a contrario l’exemple du Paris Saint-Germain.
City, monstre aux ressources sans limites, possède à sa tête “un incorrigible romantique”, qui en a fait “peut-être l’équipe la plus élégante de l’histoire du football anglais”, écrit le journal en dépeignant “ce personnage perpétuellement nerveux dont l’obsession du détail semble moins une pathologie qu’une précieuse excentricité”.
Source : Courrier international
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