Voilà plus d’une heure que Sylvestre Bevolo Essomba scrute, recadre et encourage ses pupilles. Sur le court du « Village Noah », les balles jaunes fusent autant que les conseils. « Ils sont jeunes. Pour certains, c’est un jeu. Et il y a ceux qui se démarquent », explique le coach. Joakim, 12 ans, est l’un d’eux. « Quand je le vois jouer, je pense à Novak Djokovic, confie Sylvestre Bevolo Essomba, un œil sur ses élèves. Il a son style de jeu, son acharnement au travail et sa discipline ». Si le Serbe aux 22 titres de Grand Chelem est bien « l’idole » de Joakim, l’élève de classe de 6e rêve, lui, « surtout de remporter un jour le Roland-Garros comme Yannick Noah ».
Au « Village », situé dans le quartier Etoudi à Yaoundé, la capitale du Cameroun, certains jeunes, comme Joakim, s’entraînent gratuitement, d’autres paient un abonnement mensuel. « L’important pour nous est de partager avec ces joueurs l’amour du tennis. Les accompagner dans leur aventure. Il y a de tout ici », sourit Sylvestre Bevolo Essomba. Une diversité à l’image du lieu : le complexe hôtelier, planté dans un décor de carte postale avec ses jardins verdoyants, sa fontaine de cascades et ses bungalows aux toits de paille, compte pas moins de trois courts de tennis, un terrain de pétanque, un terrain de basket, une piscine…
Source :
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source www.kassataya.com