Pour attirer les financiers étrangers, l’Arabie saoudite augmente les salaires

Le pays s’arme pour attirer les banquiers étrangers en proposant des rémunérations supérieures de 10 à 20 % par rapport à celles des grands centres financiers occidentaux, constate “Bloomberg”.

 Courrier ExpatDans le cadre du plan Vision 2030, le royaume de Mohammed ben Salmane se rêve en hub pour les expatriés qui travaillent dans des domaines spécialisés. L’Arabie saoudite lance actuellement une offensive pour attirer des salariés du secteur bancaire, rapporte le titre économique Bloomberg.

“Les véhicules [économiques] de l’État comme son Fonds d’investissement public, dont les actifs s’élèvent à plus de 600 milliards de dollars, embauchent à un rythme effréné, recrutant souvent du personnel auprès d’entreprises étrangères basées dans le pays”, rapporte le média américain.

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Les autorités essaient également de se montrer plus arrangeantes sur d’autres plans, dans un pays où la consommation d’alcool est proscrite, l’homosexualité passible de poursuites et où il est difficile de pratiquer une autre religion que l’islam. Autant de freins pour les candidats occidentaux.

Si les pouvoirs publics sont prêts à quelques assouplissements, ils adoptent également une stratégie plus offensive : des salaires plus élevés qu’ailleurs. Le cabinet de recrutement Hays Plc estime que “la plupart des professionnels du secteur bancaire en Arabie saoudite peuvent gagner environ 20 % de plus que leurs homologues dans les centres financiers occidentaux”.

 

Battre le rival émirati

 

Pour des postes de niveau intermédiaire, les rémunérations annuelles moyennes s’échelonnent entre 225 000 et 255 000 dollars, soit “10 à 20 % de plus que les salaires versés à Londres dans les grandes banques pour un poste de même niveau”.

Les recruteurs affirment également à Bloomberg que les profils moins expérimentés peuvent obtenir un poste plus élevé hiérarchiquement, et donc un salaire plus important, que dans les grands centres financiers, tout en se dégageant une surface financière supérieure en raison de l’absence d’impôt sur le revenu dans le royaume, sans compter les primes et autres intéressements.

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Source : Courrier Expat

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