
Jeune Afrique – Ousmane Sonko a un nouveau rendez-vous le mardi 23 mai avec la justice, susceptible de causer de nouvelles tensions dans le pays, après un procès pour viols présumés ouvert le 16 mai en son absence puis renvoyé le même jour. « Le jour où on me donnera des garanties, je viendrai à Dakar et mardi je serai au tribunal. Si toutes les conditions [de sécurité] sont remplies, je répondrai présent », a-t-il déclaré dans une interview dans la nuit de vendredi à samedi à la télévision.
À Dakar, les forces de l’ordre « m’ont fait subir des violences, des brutalités. Ma maison est barricadée et on a tenté de m’assassiner« , a-t-il dit en langue ouolof, accusant le pouvoir. « Je suis pourchassé partout. J’ai été blessé [lors d’une intervention des forces de l’ordre]. Mes militants reçoivent des bombes lacrymogènes ou sont arrêtés par centaines. L’institution judiciaire ne doit pas être le bras armé de l’exécutif pour éliminer un candidat à la présidentielle » de 2024, a ajouté l’opposant, candidat à ce scrutin.
« Aucune convocation »
Ousmane Sonko, président du parti Pastef-les Patriotes et troisième de la présidentielle en 2019, a toujours clamé son innocence et crié au coup monté du pouvoir pour l’empêcher de concourir à la présidentielle de 2024. Le président Macky Sall, élu en 2012 et réélu en 2019, reste muet sur ses intentions.
Source : Jeune Afrique (avec AFP)
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