La Dépêche – Si un regret peut être émis aujourd’hui, après les nombreux couacs enregistrés pendant ces élections, il vient bien de la Commission Electorale Nationale Indépendante normalement garante de la transparence des scrutins. Le choix de hauts cadres n’aura pas suffi à imprimer l’efficacité recherchée par les pouvoirs publics.
Quatre jours encore après des élections, les mauritaniens ne sont pas encore édifiés sur les résultats définitifs et constatent toujours la lenteur des dépouillements des scrutins. Plusieurs acteurs crient déjà au scandale et pointent la CENI comme source de fraudes massives ayant dénaturé la volonté des électeurs.
La remise en cause de la CENI par les acteurs opposants est un fait habituel dans les élections. Mais qu’elle vienne du parti au pouvoir cela montre bien la convergence des acteurs dans la critique du rôle joué par la CENI pour les départager honnêtement.
Pourtant le choix de personnalités d’un standing particulier devait contribuer à la réalisation d’une mission accomplie. Mais depuis le début, la CENI pataugeait dans des considérations subjectives au détriment de la qualité des hommes. Les résultats sont là : un travail bâclé et contesté par tous.
Source : La Dépêche (Mauritanie)
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