Le parti au pouvoir EL INSAF ne sait plus où donner de la tête surtout pour recadrer une poignée de maires sortants mécontents du choix de la commission du parti. Près de 16 maires sont inscrits sur d’autres listes candidates.
Cette fronde des militants du parti INSAF est un pied de nez à Ould Ghazouani qui avait très tôt compris que l’émergence d’une dissidence dans son propre camp est un mauvais signe pour les élections du 13 mai prochain. La mise en garde n’a pas eu l’effet escompté puisque au moins 16 maires sortants sont sortis dans les rangs après avoir été remerciés pour d’autres candidats. Ces frondeurs sont maintenant sur d’autres listes concurrentes.
Le parti INSAF est entré dans une colère folle en engageant des procédures de destitution de ces frondeurs. C’est une démarche qualifiée d’autoritarisme par les observateurs même si la loi permet à un parti de remplacer un maire démissionnaire jusqu’à l’investiture du prochain maire. C’est une bataille de principes contre les frondeurs qui s’engage pour la sérénité des candidats dans la campagne. Un nouvel épisode qui risque de laisser de mauvaises traces même après les élections.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
(Reçu à Kassataya.com le 04 mai 2023)
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