L’opinion malienne divisée sur la présence de la Minusma

A Gao, Tombouctou et Kidal, on souhaite le maintien de la force onusienne, décriée à Bamako pour son inefficacité.

Deutsche Welle – La Minusma, mission des Nations Unies la plus meurtrière dans le monde, est décriée à Bamako par des mouvements de la société civile, pour son inefficacité face à la situation. Mais dans le nord du Mali, des acteurs de la société civile plaident pour le maintien de cette mission et tirent la sonnette d’alarme face à un possible retrait d’urgence inadaptée.

Le mouvement Yerewolo vent debout contre la Minusma

Yerewolo Debout sur les remparts est l’un des mouvements les plus actifs pour demander le départ de la Minusma, la mission des Nations Unies au Mali.

À quelques semaines du renouvellement du mandat de la force onusienne, le mouvement entendintensifier les mobilisationspour demander le départ des Casques bleus du Mali.

« Les mobilisations sont l’un des moyens les plus efficaces pour demander le départ de la Minusma, c’est l’expression du peuple qui se manifeste à travers ces mobilisations pour que ce mandat ne soit pas renouvelé », affirme Bill Traoré, porte-parole du mouvement Yerewolo.

Le mouvement conteste l’efficacité de la mission onusienne sur le terrain et exige son retrait. « Nous demandons le retrait de la Minuscma et nous ne demandons pas que le mandat soit robuste ou pas », avance encore Bill Traoré.

La Minusma pourvoyeuse d’emplois dans le nord

A 1200 kilomètres de Bamako, un tout autre son de cloche : à Gao, la Minusma est appréciée de la société civile, qui y voit notamment une opportunité de création d’emplois alors que la région fait face à une crise économique depuis plusieurs années.

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Georges Attino Coulibaly

 

 

 

 

 

Source : Deutsche Welle (Allemagne)

 

 

 

 

 

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