Les électeurs de la diaspora iront aux urnes le 13 mai prochain pour élire pour la première fois par eux-mêmes 4 députés à l’Assemblée nationale sur les 176 à pourvoir pour la Mauritanie. C’est un pas insuffisant dans le processus démocratique qui limite à 8 le nombre de pays où les expatriés sont concernés.
C’est un choix politique de Ould Ghazouani qui laisse en rade les pays où il y a un bon réservoir d’expatriés mauritaniens. Cette exclusion cache une ambition politique pour limiter les élus de l’opposition qui ont le vent en poupe à l’étranger en particulier aux Etats-Unis et en France où résident de milliers de réfugiés négro-africains. Le dysfonctionnement enregistré durant les inscriptions fait d’eux des citoyens de seconde zone faute d’enrôlement.
C’est un scandale démocratique qui fait qu’en France toutes les opérations sont centralisées à Paris. Pour toute la diaspora ils ne seront même pas 500 électeurs pour 8 pays pour élire le 13 mai prochain 4 députés à l’Assemblée nationale. Les observateurs s’attendent à une parodie de législatives avec un gouvernement qui a mis tout en œuvre pour barrer la route à l’opposition comme en témoigne la campagne du ministre de l’Habitat aux Etats-Unis pour qualifiés les négro-africains de faux réfugiés politiques.
Cherif Kane
Coordinateur journaliste
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